Il est bon de savoir que toute entreprise disposant des devises étrangères est exposée à un risque de change. Pour les cambistes, la cotation des devises se fait au taux auquel ils sont disposés à acheter – ce qui équivaut au taux demandé – ou au taux à vendre – relatif au taux offert –, et leur marge bénéficiaire représente la différence entre ces deux éléments. Découvrons quelques aspects de cette réalité.
Expression des taux de change
Les taux de change peuvent être exprimés de 2 façons. Il est possible en effet de les exprimer directement, ce qui implique un nombre d’unités monétaires nationales indispensables pour obtenir une unité monétaire étrangère. Les taux de change peuvent aussi être exprimés de façon indirecte, en ce sens que le nombre d’unités monétaires étrangères permet d’obtenir une unité monétaire nationale. Il faut savoir que l’essentiel des transactions se déroule sur des marchés au comptant impliquant la livraison directe des devises, généralement sous deux jours ouvrables. Par la suite, on réalise un examen ultérieur des marchés à terme qui sont de plus en plus utilisés pour des opérations de couverture.
Risque comptable et économique du taux de change
Lorsqu’un investissement est fait à l’étranger, il expose à un risque de change, étant donné que la valeur actuelle des cash flows futurs dépend du taux de change. On qualifie ce risque de risque de change « économique ». Il existe un risque « comptable » découlant de la conversion des comptes et des opérations passées, car les états financiers sont généralement mis en place à partir du taux historique et non en fonction des valeurs actuelles. La conversion des comptes et des opérations en monnaies étrangères s’effectuent soit au taux d’origine, ou taux historique, soit au taux à la date du bilan, ou taux de clôture. Cela dit, le risque comptable provient aussi bien de la conversion d’opérations que celle des états financiers.
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