Dans la comptabilité générale, on réalise une saisie des données utilisées par la comptabilité analytique à partir d’un classement par nature. Il est ainsi pris en compte :
- les charges d’achat de matières, marchandises, fournitures,
- les impôts et taxes,
- les charges de personnel,
- les charges financières,
- les charges exceptionnelles,
- les dotations aux provisions,
- les dotations aux amortissements,
- les autres charges externes (de services extérieurs en relation avec l’investissement),
- les autres charges externes (de services extérieurs en relation avec l’activité).
Il faut noter que chacune de ces différentes charges peut être relative à un seul coût. En exemple, on peut citer les charges issues de la consommation des matières achetées et les salaires des ouvriers peintres en ce qui concerne le coût de production de classeurs métalliques verticaux.
Par ailleurs, il existe des charges qui sont relatives à de nombreux coûts. C’est le cas par exemple de la rémunération de l’ingénieur directeur des ateliers dans la même usine, rémunération qui intéresse le calcul des coûts de production des classeurs métalliques, des tables métalliques ou encore des armoires métalliques. Il s’agit donc d’autant de coûts de production que de types de produits fabriqués. En tenant compte de leur traitement, il est possible de classer les charges en deux catégories en fonction de la difficulté issue de leurs incorporations aux coûts. La première est une charge directe, à savoir une charge pouvant être affectée sans qu’un calcul intermédiaire soit réalisé au coût du produit considéré. Quant à la deuxième, il est question d’une charge indirecte nécessitant un calcul intermédiaire pour être imputée au coût du produit considéré.
Il faut remarquer que le terme « affecté » est utilisé quand il n’y a pas de calcul intermédiaire. Dans le cas contraire, il faut plutôt se servir du terme « imputé ».