Mieux comprendre la notion d’exercice

On entend par exercice la période de temps qui se trouve entre deux bilans successifs. Autrefois, cette notion était quasiment inutile et elle est apparue avec la nécessité de faire un inventaire périodique de l’activité. L’exercice est pratiquement appliqué dans toutes les comptabilités et est même obligatoire dans certains cas, avec notamment l’adoption de plusieurs lois ou codes. On constate ainsi que certaines entreprises prennent en compte cette notion alors que celle-ci ne leur convient pas.

Durée de l’exercice

On considère l’exercice comme une division arbitraire du temps. En principe, sa durée peut être quelconque et était de 2 ans, selon l’ordonnance de 1673. Cependant depuis le code de 1807, il est passé à un an, une durée confirmée par les lois fiscales et celles sur les sociétés. Il est bon de savoir que des exercices plus courts existent. En effet, plusieurs sociétés établissent une situation ou un bilan chaque semestre, voire même chaque mois. Mais quoi qu’il en soit, l’exercice de 12 mois et le bilan annuel sont les plus considérés et leur importance est pleinement conservée. Par ailleurs, les lois relatives au fonctionnement de l’exercice n’indiquent pas l’époque de commencement et de fin de l’exercice. À ce propos, la date du 31 décembre est choisie par la plupart des entreprises, ce qui permet de comprendre que l’exercice commercial correspond à l’année civile.

Le meilleur moment pour l’établissement du bilan

Il est conseillé de choisir la période de la morte-saison pour faire son inventaire et mettre en place le bilan. La morte-saison est une période se situant généralement entre le 30 juin et le 30 septembre pour la plupart des professions. On constate toutefois que peu d’entreprises choisissent cette date et les raisons sont nombreuses. C’est souvent à cause d’une question d’habitude ou la crainte de faire un inventaire pendant la période des congés annuels, une crainte pourtant vaine, car à cette période, on trouve moins de stocks en magasin, moins de dettes envers les fournisseurs ou encore moins de créances sur les clients. Tout est une question d’organisation en réalité pour la bonne exploitation d’une date autre que celle traditionnellement utilisée.