On trouve à l’actif du bilan tous les biens appartenant à l’entreprise. Le passif renseigne plutôt sur les droits exercés sur ces biens, notamment ceux afférents au maître de l’affaire que le « compte capital » et les « comptes de réserves » représentent. Il existe différents types de bilan dont l’évaluation dépend de l’objectif à atteindre lors de son établissement.
Bilan de liquidation
Lorsque l’entreprise a réussi à consommer son objet ou a réalisé des chiffres en deçà de ses espérances et est tenue de mettre fin à ses opérations, le bilan sera étudié et visera à déterminer les conditions à partir desquelles la liquidation sera possible. En d’autres termes, il s’agira de savoir comment s’y prendre pour que les droits soient satisfaits à partir de la réalisation de tous les biens. On est en face d’une situation exceptionnelle et l’évaluation de chaque bien se fera hors comptabilité en valeur de liquidation. Cette valeur est relative au prix estimé pour la réalisation immédiate de la liquidation, que la démarche concerne des immobilisations ou des éléments du fonds de roulement. Il faut noter que d’un point de vue général, les valeurs de réalisation sont légèrement inférieures aux valeurs comptables et permettent de prévoir le pire.
Bilan d’exploitation
Le bilan d’exploitation est un bilan dont on se réfère pour apprécier les résultats obtenus ou faire une prévision de l’évolution de l’entreprise. Dans le deuxième cas, l’évaluation des biens se fait en valeur d’usage pour l’entreprise elle-même. Pour parler des droits, notamment des droits des tiers, on peut dire que cette valeur d’usage est la valeur des espèces destinées à l’extinction de ces droits. Il est ainsi question de la valeur nominale des droits. Concernant les biens, il faut savoir qu’on distingue les immobilisations et les fonds de roulement. Et parfois, une confusion est faite entre valeur d’usage et valeur d’échange, tout en sachant qu’on fait un échange lorsqu’un usage des éléments du fonds de roulement pour l’entreprise est réalisé. La valeur d’échange des espèces est relative à leur valeur faciale. Concernant les stocks, on se retrouve avec une valeur d’achat et une valeur de vente. Quant aux immobilisations, elles ont une valeur d’usage pour l’entreprise car elles ne sont pas échangées.