Lors de la consolidation des états financiers de filiales étrangères, il se pose des problèmes similaires à ceux rencontrés avec d’autres filiales. Ces problèmes sont entre autres le calcul du goodwill et la séparation du résultat avant et après l’acquisition. Et on note en plus une difficulté particulière à savoir la conversion et l’analyse des capitaux propres. Voici des méthodes pour éviter ces problèmes.
Méthode du taux de clôture pour le traitement des capitaux propres
Selon cette méthode, les actifs et les dettes sont convertis au taux de clôture. Cela dit, les capitaux propres doivent subir le même sort afin qu’il y ait un équilibre du bilan. Il est nécessaire de ventiler le montant en partie antérieure et en partie postérieure à l’acquisition dans le but de déterminer le goodwill et les réserves consolidées. Il faut ensuite chercher à convertir ces différents éléments et calculer la différence de conversion, ce qui équivaut à la fraction des capitaux propres postérieurs à l’acquisition. Ces capitaux propres représentent la totalité des gains et pertes de conversion mentionnée dans les capitaux propres. Les normes JAS 21 et SFAS 52 imposent leur inscription séparée au bilan.
Conversion des capitaux propres
On scinde en 3 composantes les capitaux propres. Le premier groupe fait office de fonds propres à la date d’acquisition alors que les deux autres permettent d’analyser des modifications ultérieures. On convertit les fonds propres d’origine en taux en vigueur à la date d’acquisition. Par ailleurs, il est possible d’appliquer la méthode temporelle pour le traitement des capitaux propres. Dans ce cas, les dettes et d’autres éléments ne sont pas convertis au même taux. Pour obtenir les capitaux propres, on fait la différence entre la somme des actifs et la somme des dettes après conversion. Il faut indiquer que la décomposition en capitaux propres avant et après l’acquisition se réalise à partir du bilan individuel à des dates différentes.
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